Engagements des partenaires
A – L’institut Supérieur de Technologie de Ouagadougou
L’Institut Supérieur de Technologie de Ouagadougou, établissement d’enseignement supérieur fondé en 2000 par Issa Compaoré, Ingénieur en Génie Industriel diplômé de l’École Mohammedia d’Ingénieurs de Rabat, sélectionnera un groupe d’étudiants intéressés par contribuer au libre en échange de la gratuité de leur scolarité à l’IST.
L’IST prend à sa charge 20 % du montant de la scolarité pour ces étudiants (ce qui correspond à l’abattement déjà pratiqué en faveur des étudiants dont la scolarité est payée par des organismes humanitaires ou religieux).
L’IST prend également à sa charge l’organisation d’un cours sur 14 semaines dédié à la contribution au libre, décliné en trois versions pour les trois groupes concernés.
L’IST prend aussi à sa charge l’encadrement administratif du projet. L’encadrement technique des étudiants-contributeurs pendant leur année scolaire sera assuré par des enseignants de l’IST, des compétences extérieures recrutées par l’IST, et l’Association pour Linux et le Logiciel Libre au Burkina, en partenariat avec l’IST.
L’IST met à leur disposition ses locaux et ses ressources informatiques (200 ordinateurs au total) pour ces contributions.
L’IST intègrera également une partie de ces contributions dans son enseignement : exercices individuels et collectifs, projets tutorés de première année, projets de fin d’étude.
Enfin, l’IST assurera le respect des engagements de contribution pris par les étudiants, et fournira un rapport annuel résumant les contributions effectuées pendant l’année ainsi qu’un reporting trimestriel sur les éléments chiffrables (nombre de commits, de bugs détectés, de bugs corrigés, etc.).
B – Les mécènes
Le projet lui-même, via le financement par les mécènes, prend à sa charge le restant des frais de scolarité des étudiants-contributeurs, soit 600 euros par an et par étudiant sélectionné.
C – Les étudiants-contributeurs
Les étudiants participant au projet s’engagent à effectuer des contributions au libre (notamment : documentation, débogage, codage, tests, actions de sensibilisation) au mieux de leurs moyens, et à y consacrer un volume horaire minimal de 6 heures par semaine sur la durée de l’année scolaire, soit 42 semaines (plus si affinités).